Coquelicot : du sirop au confit !

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ça fait deux ans que je vois passer des recettes avec des coquelicots. Cette année, j’avais décidé que les coquelicots seraient dans mon assiette. Hier, alors que nous sommes partis en balade familiale à vélo, les champs emplis de coquelicots m’ont permis de mettre ma menace a exécution héhé
Nous avons donc procédé à la cueillette en bonne et due forme. Ramasser des pétales de coquelicots c’est long, très long… Mais c’est amusant et nous n’avons pas vu le temps passer même si la terre est basse (ouille le dos !)
Pour ramasser vos coquelicots, il est préférable de ne prendre que les pétales et ce pour plusieurs raisons :
En ne les coupant pas, vous leur permettez de re-ensemencer pour l’année prochaine et ainsi vous préservez le champs.
Vous évitez aussi de ramener bon nombre de petits habitants de vos fleurs…
Vous économiserez un fastidieux travail de tri en rentrant à la maison.

Pour les ramasser, rien de plus simple : vous pincez les pétales entre votre pouce, l’index et le majeur et vous tirez, c’est très facile ça vient tout seul, propre et sans bavures. Vous laisserez ainsi le bulbe et les pistils.
Rentré chez vous, pesez votre récolte. Pour nous, cela a donné 185 g de pétales et pourtant il y en avait vraiment beaucoup à première vue…
Vous pouvez étaler vos pétales sur une serviette pour permettre aux petites bêtes de s’échapper… Sinon laisser vos pétales à l’abri du vent dehors, les bébêtes partiront d’elles mêmes 😉

Quelques conseils :

Choisissez un champs assez éloigné de la route pour éviter la pollution et éviter les fleurs des bords de chemin pour éviter qu’elles ne soient souillées par les potentiels pipi des chiens en promenade.

Ne lavez pas vos fleurs, vous laisseriez partir une bonne partie de leur pouvoir aromatique avec l’eau. Vu les temps de cuisson, soyez certains que vos fleurs seront stérilisées à l’arrivée.

Vous pouvez faire vos cueillettes en plusieurs fois et congeler vos pétales en attendant.

J’ai fouillé longuement sur le net et je suis arrivée à deux recettes qui m’ont semblé sympathique, même si les quelques blogs qui en parlent ne manquent pas d’intérêt.

Cuisine campagne, propose un sirop et comme toujours le présente avec un charme bucolique qui n’appartient qu’à Lilo.
Ô délices, propose un confit superbe…
Birgit spécialiste de la cuisine des fleurs, nous propose les deux !

Et moi… aussi !

Je suis partie comme Birgit du même principe, avec une modification cependant. Mes lectures sur le web, m’ont conduite à noter que ceux, qui en parlaient, se plaignaient que la couleur des pétales viraient au bleu violet au contact de l’eau. Pour éviter cela, j’ai ajouter le jus d’un demi-citron pour créer un Ph acide et permettre le maintien de la couleur rouge. Et bingo, ça a marché. Point de violet, que du beau rouge sang (la photo ne ment pas !)

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donc les ingrédients :

– eau : 20 fois le volume en eau pour le poids de coquelicot : pour 100 g mettre deux litres d’eau.
– sucre pour le sirop et sucre avec gélifiant pour la gelée
– pétales
– citron (le jus d’un demi pour 2 litre d’eau)

Etape commune pour le sirop et pour la gelée ou confit
– la première étape consiste à mettre l’eau à bouillir avec le jus de citron
– ajouter les pétales, attendre l’ébullition et couper le feu
– laisser infuser une heure puis filtrer.

Pour la gelée :

– peser le liquide et mettre 80% du poids en sucre contenant le gélifiant. Mettre à cuire avec le sucre en tenant compte des instructions du paquet. Mettre en pots stérilisés et retournez les jusqu’à complet refroidissement. Le gelée doit figer rapidement quand on en dépose une goutte sur une assiette froide.
NB ma gelée manque de tenue parce que j’ai voulu faire la maligne en mettant de la pectine et j’ai mal dosé l’affaire… Donc ne faites pas comme moi et prenait le sucre qui va bien au supermarché 😉

Pour le sirop :

-avec 650 g de liquide infusé, j’ai mis 200 g de sucre soit en gros 1/3. J’ai laissé cuire de la même façon à petits bouillons et j’ai obtenu un peu moins de 25 cl de sirop au bout d’une heure.

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Évidement vous allez me dire… Et le goût ?
Le goût, forcément ne me fait penser à rien car le coquelicot n’a pas d’odeur caractéristique. Mais cela donne… un parfum champêtre. Je sais cela ne vous aidera pas beaucoup mais si la question est de savoir est ce que c’est bon, la réponse est : Oui , bien sûr !

Le saviez vous ? J’ai aussi découvert qu’on faisait du sirop de pissenlit.
J’ai laissé un jasmin énorme se faner sous mes yeux. Si j’avais su, j’aurai aussi tenté l’expérience !

Info !

Pensez à voter pour le fruit vedette aujourd’hui et demain mardi jusqu’à 11 heures !

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