Et rond et rond, petits macarons…

Quand Silo a lancé ce défi de réussir des macarons pour celles-qui-ne-savent-pas-les-faire, je me suis sentie concernée.
Et pour cause ! J’ai beau faire partie du club des cuisinières, je suis une piètre pâtissière. La pâtisserie avec sa rigueur m’ennuie. Un raccourci et pof c’est toute la recette qui file dans la gueule béante et toujours affamée de la poubelle. La pâtisserie me renvoie à ma médiocrité, à mon impatience et à tout un tas de défauts dont je me garde bien de parler habituellement sur ce blog. Mais, me direz-vous, il y a des recettes sucrées sur ce blog. Certes ! Mais des recettes qu’on appelle de « bonnes femmes » traduisez de la cuisine version sucrée. Un peu de ceci, beaucoup de cela, et paf ça marche. Mais la Pâtisserie, avec une grand »p » celle du gars en face de chez vous avec une belle devanture de « Pâtissier« , celle-là c’est une science exacte et moi d’une manière générale la science est un truc que j’ai laissé il y a déjà quelques belles années derrière moi, sur les bancs de l’école, ce dont je ne me plains absolument pas. J’aime la folie de la cuisine quand je m’agace de la précision de la pâtisserie.

Version design chic…

Regardez, pour ce défi macaron : ceux au colorant jaune ont été RATE mais d’un genre que même le chien, si j’en avais eu un, n’en aurait pas voulu. Et ceux au colorant rouge ou vert ont fonctionné… Mystère de la pâtisserie qui me laisse avec un grand et profond sentiment de frustration.
Le truc d’une manière générale tout de même (après mes défauts voici ce qui me rend acceptable aux yeux des autres), je suis d’une nature persévérante. Je n’aime pas les échecs. Après un premier essai qui aurait sans aucun doute satisfait bon nombre de personnes dans leur cuisine, il a fallu que je renouvèle. C’est lors de la dernière cuisson que j’ai enfin atteint ce qui me semblait acceptable pour l’image que je me faisais des macarons.

L’honneur est sauf. Contrairement à ce qui se fait habituellement, je n’ai pas fait de ganache. Sucre + re-sucre, j’ai du mal. C’est donc une simple crème fouettée très légèrement sucrée et citronnée qui est venue garnir mes petites coques. Et comme je le confiais à celle qui a été mon maitre durant cette semaine, j’ai adoré cette fraicheur. Bien sûr, ils sont à consommer de suite, mais qui s’en plaindrait…

Il est absolument inutile que je dise comment j’ai fait, puisque je n’ai fait que suivre que les conseils de Mercotte de ce billet

Version gourmande +

Conclusion : je n’aimais pas les macarons et depuis ma crème fouettée au citron, j’adooooooore ça !
Conclusion 2 : comme je ne suis pas la seule (il a fallu que je monte la garde auprès des macarons, car des mains baladeuses faisaient disparaitre le tas comme par magie), c’est une hola familiale qui exige que je remette le couvert…
Conclusion 3 : je vais commander le livre de Mercotte, afin de pouvoir faire ma crâneuse prochainement sur ce blog (ben oui, la fin (faim !) justifie les moyens !)
Conclusion 4 : je vais aussi cuisiner beaucoup de vert cette semaine pour rattraper une orgie de macarons ! Vous êtes prévenus !

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