Hey les gaillardes, vous me suivez à Brive ?

Chaque fois que je croise une lectrice qui aimerait créer son blog, je lui conseille de le faire sans hésiter.
Grâce à mon blog, j’ai vécu des choses que je n’aurai jamais penser vivre, si, si ! Ce blog ce mois-ci fête ses 3 ans et que de souvenirs !

Il y a quelques jours de cela, dans la série « vive mon blog », j’ai été contacté pour un week-end à Brive-la-gaillarde. Bon immédiatement j’ai entonné la chanson de Brassens* mais je me suis assise quand on m’a annoncé le menu du week-end.
Ouais parce que quand même, pour moi, le grand Nord c’est au dessus de la ligne virtuelle que l’on peut tracer de Orange à Toulouse, alors pour me faire quitter mon soleil, il faut de solides arguments…
Et l’argument s’est résumé en un mot : truffe… Si, je vous assure la truffe… pas celle du chien, mais bien le diamant noir qui, comme chacun sait, est à son apogée de maturité en février (meuh si vous le saviez !). Après avoir vu hier « des racines et des ailes » je vous dis pas comme je trépigne !

Bref, après avoir caser la Smala (Merci, Julie, Maman, Mémé et la famille Assié), demain à bord de la Rolls, je vais filer, en direction du Grand Nord, emmitouflée dans mon polaire, coiffé de mon bonnet et chaussée de mes Moon boots pour vivre cette aventure en agréable compagnie 🙂 Je vous invite à me suivre via twitter et facebook pour tout connaître de mon périple gourmand tout au long des 3 jours à venir. Et en parlant de facebook, allez donc jeter un œil à la page de l’office du tourisme 100% Gailard !

*Je vous laisse en compagnie de mon sétois favori… (régardez comme Brassens se marre en chantant cette chanson cultissime)

Pour lire les paroles >>>>

Au marché de Brive-la-Gaillarde,
A propos de bottes d’oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés,
Vinrent pour tenter l’aventure
D’interrompre l’échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C’est un usage bien établi,
Dès qu’il s’agit de rosser les cognes
Tout l’monde se réconcilie
Ces furies, perdant toute mesure,
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent, je vous l’assure,
Un spectacle assez croquignole.

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber,
Moi j’bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside,
J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant :  » Hip, hip, hip, hourra !  »

Frénétique, l’une d’elle attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier :  » Mort aux vaches !
Mort aux lois ! Vive l’anarchie !  »
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau.

La plus grasse de ces femelles,
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et selon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus belle de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies, comme outrage ultime,
En retournant à leurs oignons,
Ces furies, à peine si j’ose
Le dire tellement c’est bas
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n’en avaient pas !
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n’en avaient pas !

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