Macarons, le jour où j’y suis enfin arrivée !

Le macaron c’est un peu un Graal pour les blogueuses. Un truc que tout le monde a envie de savoir faire, même moi… qui n’aime pas les macarons. Enfin qui n’aimait pas… car à force on finit par en faire à son goût et on finit par succomber.

Tout à commencer lors d’un défi lancé par Silo. Mais sur quelques macarons présentables et photogéniques, bonjour le rebut…

macaron

Cela a continué avec la sortie de mon livre en mars. Une petite présentation de celui-ci à la bibliothèque municipale et l’envie de proposer des petites choses à grignoter : et dans leur genre, les macarons font toujours un carton. C’est donc encore armée de la recette (et le soutien inconditionnel de Mercotte) que j’ai présenté des macarons gustativement et visuellement acceptables mais… il y a un « mais » avec beaucoup de lacunes : des macarons qui ne sont pas uniformes, des collerettes capricieuses, une meringue italienne qui m’en a fait voir de toutes les couleurs.

J’ai ressayé avec un livre, ça a été pire que tout.

Et il y a quelques jours, Stéphane a proposé un cours en direct sur son site. Avec la possibilité de poser les questions les plus stupides en direct sur le chat (ouais bon même pas honte de demander pourquoi mes macarons craquellent)…

Et là, la recette m’a semblé faite pour moi.

Pourquoi :

– une meringue française déjà c’est quand même ‘achement plus simple à faire (d’ailleurs je ne sais pas en quoi au résultat final ça diffère avec une meringue italienne mais je suis sûre que Mercotte va passer nous le dire)
– parce que il n’y a pas de croutage : cette longue attente destinée à faire sécher le macaron
– parce que : j’ai vu. Oui je sais c’est ballot, mais je crois que certaines choses s’apprennent difficilement dans les livres : allez expliquer comment faire une pâte feuilleté sans photos de pas à pas ou sans démonstration ? Et ben les macarons c’est tout pareil. Bien sûr, il y a probablement des tas de gens qui ont appris dans les livres, hein ? Mais avec moi sur ce coup là, ça ne marche pas. Moi le macaronnage fallait que je le vois de mes yeux vus pour le comprendre, si, si !

Bref, j’ai essayé après le cours une première fois mais j’ai trop macaronné (tellement impressionnée par la vigueur du chef lol) mais la deuxième ça a donné cela :

Macaron à la framboise

Macarons crème fouettée framboise

Macarons au praline top huuuuum !

Macarons au praline top huuuuum !

Macaron bounty...

Macaron bounty...

Bon les grincheux diront que je peux encore mieux faire, qu’ils pourraient être plus gonflés, nanana… Mais je dirai pour ma défense qu’ils étaient tous présentables (à trois macarons près, faute d’une mauvaise manip’ avec ma poche à douille) Donc 80 macarons hyper jolis, so chic qui m’ont valu des salves d’applaudissements… (bon d’accord c’était mes enfants qui ont applaudi et des amis tous acquis sur facebook mais quand même !)

Voilà donc après ce looooong préambule LA recette du jour où moi aussi j’ai réussi à faire des macarons.

Pour 80 macarons :

180 g de blanc d’oeuf soit 4 oeufs viellis quelques jours au frais.
250 g de sucre Glace
250 g de poudre d’amandes
250 de sucre semoule
du colorant : vous en trouverez une très belle gamme sur cook-shop.

1 –  Passer au tamis la poudre d’amande et le sucre glace. J’ai mixé le résidu et j’ai complété avec un peu d’amande pour avoir la quantité exacte. Bien mélanger le sucre glace à la poudre.

2 – Monter doucement (vitesse 4 sur kitchenaid et sur mon kenwood) les blancs en neige avec la moitié du sucre en poudre soit 125 g. Quand ils sont montés, augmenter la vitesse et ajouter le reste du sucre et continuer de battre le mélange va devenir bien brillant.

3 – Incorporer délicatement le mélange sucre glace et poudre d’amande et le colorant

4 – Macaronner : mélanger et à un moment donné le mélange va briller : c’est l’albumine du blanc d’oeuf qui va ressortir (dixit le chef)

5 – Préchauffer le four sur la chaleur tournante à 160° et mettre une grille au milieu

6 – Former les macarons sur une plaque couverte de papier cuisson. Taper la plaque sur une surface dure de manière à les aplanir (et à chasser les éventuelles bulles d’air)

7 – Cuire 10 minutes. pour les décoller facilement sur les conseils de Edith, j’ai humidifié le plan de travail d’un coup d’éponge et j’ai déposer dessus la feuille de papier cuisson. En refroidissant, le macaron se décolle seul.

Voilà ceux qui savent faire font sûrement très bien autrement, c’est un peu chacun sa méthode, mais celle là va bien à la bonde que je suis 🙂

Je ne saurais que trop vous conseiller de visionner le cours, car je le redis la meilleur façon de comprendre c’est de voir.

http://www.cuisinerenligne.com/actualites/cours-de-patisserie-en-direct-comment-reussir-les-macarons/

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