Lettre ouverte aux journalistes de 100% mag

Cher journaliste,

tu dois tous les soirs remplir ton quota de sujets pour l’émission qui te nourrit à grand coup de reportages excitants qui vont révolutionner le quotidien de la ménagère de moins de 50 ans.

Du temps de cro-magon (avant le net, je veux dire), tu devais certainement souffrir pour faire un sujet. Tu devais faire un travail de recherche, trouver le bon pinpin qui avec sa bonne bouille allait ressembler à Monsieur tout le monde pour illustrer ton fabuleux sujet d’investigation sur la saucisse sèche ou la courge spaghetti.
Sûr que tu devais bosser dur. Mais en fait en ce temps là, 100% mag n’existait pas…

Puis un jour, la modernité a mis à ta disposition le Dieu tout puissant, le rêve absolu du journaliste qui le cul sur son fauteuil peut faire son sujet sans se le bouger : INTERNET. Et cerise sur le gâteau Monsieur et Madame tout le monde se sont pris d’envie de venir te porter le repas sur un plateau en devenant des… blogueurs.

Alors depuis, bien calé dans ton fauteuil, tu cherches le sujet qui va passionner la ménagère et tu fais ton marché de  journaliste qui cherche le bon candidat en arpentant via ton meilleur ami google, les blogs.

Que tu te facilites la vie, cher journaliste j’en suis ravie pour toi. Il n’y a pas de mal à se faire du bien.

Le truc c’est que en un an, peut être deux, il ne se passe pas un mois sans que tu me sollicites. Ce mois-ci, tu fais mieux tu m’as écrit deux fois. Pour des sujets divers et variés qui me laissent toujours surprise. Mais comment as tu pu atterrir sur mon blog avec certains d’entre eux ? Je repense aux huiles essentielles. Tu cherchais une spécialiste… je crois que si j’ai UNE recette qui en utilise en 3 ans de bloging c’est le bout du monde… Je suis donc spécialiste… bien, bien… Tout à l’heure tu t’adressais à moi parce que tu avais vu sur mon site Végétatou… lol

Au début, parce que je suis une fille bien élevée je t’ai répondu cher journaliste. Je t’ai dit oui, non, peut-être… Et tu ne m’as pas rappelé. Car vois-tu cher journaliste, le cul posé sur ton fauteuil, j’habite dans l’Hérault et ça c’est rédhibitoire.
Du coup, j’ai eu envie de t’écrire pour te dire qu’après tout ce temps, tu permets qu’on se tutoie, hein ? on est presque devenu intime à force à force de se passer le relais…
donc je disais j’ai eu envie de t’écrire pour te dire que

– je ne suis pas à la recherche d’une gloire télévisuelle et que ton émission je m’en tamponne
– je n’aime pas tes sujets maltraités et mal traités
– tu spames ma boite mail
– si tu me faisais rire avant… tu m’ennuies désormais terriblement avec tes sollicitations et en conséquence de quoi je te prierai d’aller trouver ailleurs d’autres témoins jetables pour tes sujets, parce que là tu me fais perdre mon temps.

Allez bon google à toi…

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